L'homme/femme derrière FinFactor : Bernard Blanpain

FF : "Salut Bernard, qu'est-ce qui te rend super enthousiaste ?"

Ce qui me rend heureux, c'est de réaliser que rien n'est ordinaire et que beaucoup d'expériences apparemment banales sont spéciales. La famille autour d'une table, les odeurs que l'on perçoit en faisant du vélo, les rencontres et les conversations avec les amis, la promenade dans les bois, l'interaction au bureau.

FF : "Qu'est-ce qui vous motive dans la vie ?"

Ma femme Katelijne, mes filles Eva, Anna et Babet, ma famille et mes amis qui me soutiennent et me motivent, apportant harmonie et équilibre à la vie. Je puise également beaucoup d'énergie dans la confiance que l'on reçoit lorsqu'on travaille avec des clients formidables et des collègues sympathiques. Un travail que l'on vit avec passion et gratitude et qui nous permet de rentrer chez nous avec plus d'énergie à la fin de la journée, c'est tout simplement ce que je vis chaque jour de travail.

FF : "Quelle est votre devise préférée ?"

J'en ai en fait 3 : la première est : n'abandonnez jamais, persévérez dans la poursuite de vos rêves, le persévérant gagne .... presque toujours. Ensuite, j'insiste toujours sur le fait qu'il faut faire de cette journée un moment de plaisir. Nous sommes tous, au moins dans une certaine mesure, maîtres de nos souhaits, de nos rêves et de nos opportunités. Chaque jour est nouveau, nous pouvons donc façonner et modeler chaque jour pour en faire une journée amusante. Enfin, il est très important pour moi d'être reconnaissant envers les autres dans la vie, car cela ne se fait pas tout seul.

FF : "Quand avez-vous commencé chez FinFactor et pourquoi ?"

J'ai eu la chance de pouvoir travailler sur le projet FinFactor dès le début. Formé dans le secteur bancaire, j'ai évolué vers une prise de conscience que la manière dont les clients et les collègues étaient traités au sein des grandes banques n'était pas respectueuse. Lorsque la loyauté qu'exige toute relation humaine n'est pas évidente, il est temps de commencer un nouveau projet.

Le monde de la finance a été guidé par une recherche constante et répétitive de rentabilité et de productivité supplémentaires, ce qui a conduit à l'attrition des services et à la banalisation des relations avec les clients.

Ce faisant, je suis reconnaissant d'avoir eu l'occasion de travailler avec tous mes collègues à la construction d'une société de services financiers qui souhaite faire la différence.

Notre rêve est d'utiliser FinFactor pour atteindre un objectif apparemment évident : obtenir des clients satisfaits. C'est pourquoi nous "conseillons" nos clients et ne sommes pas des vendeurs. Nous voulons partager nos connaissances et notre expérience, être accessibles et continuer à développer FinFactor en tant que fournisseur de services professionnels dans l'intérêt de nos clients. Comme nous offrons des conseils totalement indépendants, la probabilité d'un conflit d'intérêts est donc très faible.

FF : "Qu'est-ce qui vous rend silencieux ?"

Il y a quelques semaines, j'ai eu le privilège d'assister à l'ouverture d'un nouvel hôpital ophtalmologique dans la ville congolaise de Kananga. Cet hôpital de qualité géré par l'ONG "Light for the World" est une lueur d'espoir pour un pays de 100 millions d'habitants avec 120 ophtalmologistes. Pouvoir voir à nouveau dans une économie de survie, et ainsi pouvoir contribuer à la fois familialement et économiquement, est d'une valeur sans précédent.

Pour la communauté locale, c'est la confirmation que de tels projets, portés et gérés par les infirmières et les spécialistes du Congo, sont possibles. Je pense que cela témoigne d'une incroyable résilience.

Cette perception contraste fortement avec le caractère destructeur et "l'insoutenable légèreté" des vies humaines dans les zones de conflit.